Tout savoir sur le syndrome prémenstruel

Tout savoir sur le syndrome prémenstruel

Publié le 04/01/2019, mis à jour le 22/03/2019

Le syndrome prémenstruel ou SPM est l’une des étapes du cycle menstruel. Il désigne l’ensemble des signes cliniques qui surviennent plusieurs jours avant l’arrivée des règles. Parfois, les symptômes se poursuivent après les règles. Ce syndrome touche la plupart des femmes en âge de procréer et s’interrompt généralement après la ménopause. Quelles sont les causes responsables du SPM ? Comment reconnaître ses symptômes ? Affecte-t-il toutes les femmes de la même façon ? Entraîne-t-il toujours des règles douloureuses ? Comment distinguer le SPM d’une grossesse ? Newpharma vous révèle tout ce qu’il faut savoir sur le syndrome prémenstruel.

Pourquoi parle-t-on de syndrome prémenstruel ?

En médecine, un syndrome correspond à un ensemble de plusieurs symptômes. Chez les femmes en âge de procréer, divers symptômes apparaissent avant les premiers saignements. C’est ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel. Ces signes se manifestent généralement moins d’une semaine avant les règles. Cependant, certaines femmes les ressentent dès la période d’ovulation, pendant la période fertile du cycle, soit 14 jours avant leurs prochaines règles. Dans certains cas, les symptômes sont toujours observés après les règles.

Quels sont les symptômes du syndrome prémenstruel ?

Le SPM entraîne notamment :

  • Une grande fatigue et un manque d’énergie, sans raison apparente
  • Un gonflement des seins et une plus grande sensibilité
  • Des maux de tête
  • Des troubles de l’humeur (nervosité, angoisse, irritabilité)
  • Des troubles du sommeil (insomnies)
  • Un sentiment de tristesse pouvant conduire à la dépression
  • Des difficultés à se concentrer
  • Une confusion
  • Une prise de poids provoquée par une rétention d’eau
  • De l’acné
  • Des jambes lourdes
  • Des bouffées de chaleur
  • Des troubles digestifs (nausées, diarrhées, constipation, ballonnements, douleurs abdominales).

Bon à savoir

La nature, la durée, la période d’apparition et le nombre de symptômes varient selon les femmes. Au total, près de 100 signes cliniques liés au syndrome prémenstruel ont été identifiés.

Quelles sont les causes responsables ?

Le syndrome prémenstruel est aujourd’hui encore en partie mystérieux. Il est associé au cycle menstruel et à l’ovulation mais, les mécanismes déclencheurs restent difficiles à expliquer. Les gynécologues se demandent également pourquoi il touche certaines femmes et d’autres non, et pourquoi le tableau clinique diffère d’une femme à l’autre. L’origine des troubles est vraisemblablement hormonale. Le cerveau, en détectant ce déséquilibre hormonal, provoquerait les signes psychologiques comme les troubles de l’humeur.

Bon à savoir

Le syndrome prémenstruel affecte environ 3 femmes fertiles sur 4.

Le SPM provoque-t-il toujours des règles douloureuses ?

Dans la majorité des cas, un syndrome prémenstruel est synonyme de règles douloureuses. Il existe cela dit, des exceptions.

Comment reconnaître un SPM ?

Le syndrome prémenstruel n’est pas toujours facile à identifier car ses symptômes ne sont pas spécifiques. Les examens d’imagerie sont inutiles, et les dosages hormonaux réalisés après une prise de sang ne permettent pas de tirer des conclusions satisfaisantes. C’est donc le tableau clinique et le récit de la patiente (troubles ressentis, période d’apparition, fréquence, durée…) qui permettent au gynécologue d’établir son diagnostic.

Les symptômes du SPM et de la grossesse sont-ils les mêmes ?

Cette question préoccupe beaucoup de femmes qui n’entretiennent pas de relations sexuelles protégées. Syndrome prémenstruel ou grossesse, comment savoir ? Comme le SPM, la grossesse déclenche une révolution hormonale responsable de plusieurs symptômes :

  • Nausées
  • Douleurs et gonflements mammaires
  • Troubles de l’humeur
  • Maux de tête

C’est pourquoi il est difficile, a priori, de poser un diagnostic fiable.

En début de grossesse, les nausées sont surtout présentes le matin et débutent environ 15 jours après la fécondation. Elles sont en général plus fréquentes entre la 8ème et la 10ème semaine, lorsque le taux d’hormone HCG (hormone chorionique gonadotrope) est le plus élevé.

Quant aux gonflements des seins chez les femmes enceintes, ils sont également dus à un dérèglement hormonal. Le corps de la future maman se métamorphose et se prépare peu à peu à allaiter son bébé après l’accouchement.

Bon à savoir

Gardez à l’esprit qu’un retard des règles ne signifie pas nécessairement que vous êtes enceinte. Le moyen le plus sûr d’en avoir le cœur net est de réaliser un test de grossesse.

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