Enquête : Les Français et la pilule du lendemain
07/08/2018"L’accident d’une nuit d’été" … si l’expression populaire est comprise de tous, c’est que la période de l’année est particulièrement propice à la libération des esprits et des corps. Une des raisons pour lesquelles il y a statistiquement plus de naissances au printemps qui suit. Mais tous les rapports sexuels n’ont pas forcément pour objectif de concevoir un enfant et le plus grand laxisme ainsi que la fougue induits par l’environnement réservent parfois de mauvaises surprises aux amants estivaux.
Newpharma a donc pris l’initiative de sonder la population afin d’en savoir plus sur les habitudes et l’état des connaissances par rapport à la pilule du lendemain. 5.171 femmes se sont prêtées au jeu.
33% des répondantes annoncent avoir déjà pris la pilule du lendemain et, parmi elles, plus d’un tiers l’a fait deux à trois fois dans son existence. À l’autre extrême, près de 3% estiment faire appel à ce moyen de contraception plusieurs fois par an.
Avec un peu plus de 36%, c’est l’oubli de la pilule habituelle qui constitue la principale raison du recours à la pilule du lendemain, immédiatement suivi par un incident survenu avec un préservatif (33%) et un rapport sexuel non protégé (26%).
Si une petite majorité de sondées savent que la pilule doit se prendre, comme son nom l’indique, au plus tôt et idéalement dans les 24 heures (dépendant du principe actif), 30% des 5.170 femmes pensent que et/ou ignorent purement et simplement si la pilule du lendemain peut interrompre une grossesse déclarée. II y a là un amalgame qui semble s’établir avec la pilule abortive qui ne peut, elle, n’être délivrée que par un médecin autorisé à pratiquer l’IVG durant le 7 premières semaines de grossesse.
Même si la majorité des répondantes ont une bonne connaissance sur la pilule du lendemain, il est quand même effrayant de constater que :
8% de la population pense ou ne sait pas que la pilule du lendemain ne protége pas contre les risques de MST (Maladies Sexuellement Transmissibles).
8% pense que la pilule du lendemain peut protéger jusqu'aux règles suivantes et qu'il n'est donc pas nécessaire d'utiliser un autre moyen de protection.
10% des Français pense que la pilule du lendemain est un moyen de contraception comme les autres.
"Une fois de plus, le premier enseignement d’une enquête Newpharma est que l’information et l’éducation du patient est un must absolu." conclut Mike Vandenhooft, cofondateur et CMO de Newpharma. "C’est la raison pour laquelle notre équipe de pharmaciens chevronnés se penche sur chaque commande avant qu’il y ait livraison et entre très régulièrement en interaction avec nos clients pour attirer leur attention sur ce qu’ils achètent, les mettre en garde le cas échéant, et même refuser une commande suspecte ou potentiellement dangereuse pour la santé".
Si vous souhaitez en savoir plus sur la pilule du lendemain, n'hésitez pas à consulter notre article à ce sujet : "Tous savoir sur la pilule du lendemain". |
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